Trois quart des actifs suisses seraient prêts à déménager pour leur carrière
Le dernier sondage de Kelly Services, le prestataire international de services liés à l’emploi, nous apprend que lorsqu’il est question de postes de travail intéressants, les employés suisses font preuve d’une forte disposition à la mobilité – et pas seulement au niveau national.
Mobilité
Plus d’un tiers seraient également prêts à aller dans un autre pays pour le travail. 40 % des sondés suisses se montrent particulièrement disposés à un déménagement en Suisse. Plus d’un tiers des actifs seraient également prêts à aller à l’étranger pour le travail. Les hommes (80 %) montrent, en général, une propension à la mobilité plus élevée que les femmes (70 %). Pour 8 sur 10 des sondés les plus jeunes, de la génération Y (de 18 à 29 ans) un déménagement lié à la carrière s’avère particulièrement séduisant, ainsi que pour 69 % de la génération la plus âgée, celle du baby‐boom (de 48 à 65 ans). Les secteurs où les actifs envisageraient plus particulièrement de déménager pour leur carrière sont ceux de l’ingénierie et du commerce de détail (90 % pour chacun de ces domaines) ainsi que la branche scientifique (88 %).
Pays
S’ils devaient travailler en dehors de leur pays, les actifs suisses privilégieraient un autre pays européen. Pour 47 % d’entre eux, l’Europe fait partie des destinations professionnelles les plus intéressantes. Mais un sondé sur cinq pourrait également s’imaginer aller en Amérique du Nord. En revanche, les actifs suisses sont moins attirés par l’Amérique du Sud (5 %), l’Afrique (3 %) et le Moyen‐Orient (2 %). D’une manière générale, la décision d’aller à l’étranger pour progresser professionnellement est associée à un séjour de longue durée: la moitié des personnes interrogées, à peine (46 %) se verraient volontiers travailler sur un autre continent pendant trois ans ou plus. 29 % d’entre eux pourraient envisager de vivre à l’étranger pour leur activité professionnelle pendant trois ans ou plus. Seul un quart des personnes interrogées souhaitent ne passer qu’une année à l’étranger.
Obstacles
L’environnement social, les barrières linguistiques et les différences culturelles pourraient constituer un frein au déménagement de nombre d’entre eux. Toutefois, acquérir de nouvelles expériences professionnelles et personnelles présente beaucoup d’attrait: plus de la moitié des personnes interrogées seraient prêtes pour cela à quitter leur pays pendant trois ans ou même plus.